L’EDITORIALE DEL VENERDI
di Arai Daniele
Dans Sodalitium (Anno XXXIII, nº1), est paru la traduction de la conférence donnée à Milan par l’abbé Francesco Ricossa à l’occasion du 14ème Congrès d’Études Albertariennes, lequel s’était tenu le 14 novembre 2015. Ce document témoigne de l’état de la théologie mariale et ce que doit être notre dévotion à la Mère de Dieu. Le style parlé a été conservé. Marie antithèse de Satan. Le développement homogène du dogme marial du temps de Pie XII dans les écrits du Père Guérard des Lauriers. «Ce congrès a une double thématique. La première s’intitule, de manière générique, “Ipsa Conteret : elle t’écrasera la tête – Le rôle de la très Sainte Vierge Marie dans la défense de la foi” et ensuite l’intervention a un titre plus détaillé “Marie antithèse de Satan : le développement homogène du dogme marial du temps de Pie XII et dans les écrits du Père Guérard des Lauriers”. Nous avons donc peut-être manqué un peu à nos finalités statutaires et ce congrès est plus que jamais opportun pour nous permettre précisément de réaliser, à cette occasion, notre intention.»
Don Ricossa rappelle une branche de la théologie appelée “Mariologie” et qu’il existe un « dizionario di Mariologia » du Servite G. Roschini (dont j’ai déjà parlé à propos de la nature de l’intervention de Notre Dame). Quant au Père Guérard des Lauriers, on verra sa lettre ou il reconnaissait qu’il y a à présent un «signe» de MARIE qui demande toute notre attention.
Don Ricossa rappelle aussi l’importance de encyclique (qui se trouve elle aussi sur internet, et que nous avons publiée sur Sodalitium il y a de nombreuses années «Ad diem illum lætissimum» pour le cinquantenaire de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception de Marie. « C’est un document de saint Pie X, très important, parce que partant de la vérité de foi sur l’Immaculée, saint Pie X anticipe les développements qui seront ensuite mis en avant avec force par ses successeurs, particulièrement par Benoît XV et Pie XII, c’est-à-dire la vérité sur la Médiation de Marie et sur la co-Rédemption de Marie. Après, don Ricossa parle du discours que le cardinal Ottaviani tint au Congrès de Mariologie de Lourdes en 1958 (Acta Congressus Mariologici-Mariani in civitate Lourdes) : « Ce congrès de Mariologie fut, je pourrais dire, le chant du cygne de ce grand développement de l’étude sur la Vierge Marie et donc de l’approfondissement de la foi. Il se tint justement l’année de la mort du Pape Pie XII» … le Pape de la proclamation du dogme de l’Assomption au Ciel de Marie, le Pape de Fatima et de la « proclamation » de la fête de la Royauté de la Vierge Marie en 1954, qui fut aussi l’Année Mariale. Donc, le discours de l’auteur parle de tout cela et ne manque pas de souligner à nouveau le virage qu’apporta le Concile Vatican II : « le coup d’arrêt et la condamnation à mort de cette période de splendeur soit dans la dévotion à la Sainte Vierge, mais surtout dans l’approfondissement théologique de la foi de l’Église Catholique dans le Christ et en Marie, qui sont indissolublement unis. »
La dimension du «virage» est mesurable face à Fatima
La grande ruine dans l’Eglise suit la croyance que le dessein de Dieu pour l’homme peut être inversé. Notre-Dame à La Salette, en 1846, a annoncé cette chute à Rome. Egalement à Fatima, en 1917 : n’en a-t-elle pas donné le prélude en annonçant la «mort» du Pape avec tout son entourage ? Dans cette optique est toute vérité écrite sur le Signe de Fatima. Là il y a le considérable travail du Frère Michel de la Sainte Trinité de la CRC de l’Abbé de Nantes: «Toute la Vérité sur Fatima», qui parlait du temps de cet événement et aussi du temps de Jean XXIII. Dans ce but il avait écrit un quatrième tome, dont le premier chapitre était; «Le drame de 1960 : Comment ‘l’obstacle’ à l’apostasie a été écarté».
Les autres chapitres suivent le temps de Jean XXIII et du Concile Vatican II, catastrophe catholique dont témoignèrent les trois visites à Rome de l’Abbé de Nantes accompagné de son groupe, afin de porter respectivement en 1969 à Paul VI, puis en 1979 et 1989 à Jean Paul II, des «Livres d’accusations» pour hérésie, schisme et scandale public. Tout ceci est sous le titre de «drame de 1960», l’année où «le Troisième Secret de Fatima serait plus clair», selon les mots de Sœur Lucie, la voyante de Fatima, au Cardinal Ottaviani. Il apparait donc clair que l’on était bien entrain de vivre le temps où «Rome perdait la Foi et deviendrait le siège de l’Antéchrist», comme l’avait prévu Notre Dame de La Salette en 1846. Et l’on s’obstine pourtant à éviter la vérité sur ce désastre qui touche au Saint-Siège. Le tome quatre du livre de Frère Michel de la Sainte-Trinité, concernant «l’obstacle à l’apostasie écarté», n’a pas été publié et l’auteur est parti pour une vie de couvent et avec la nouvelle messe, et s’est finalement rétracté.
Et bien, il faut ici parler du démantèlement complet de la défense de l’Eglise, et de l’«infernale coïncidence» entre la date de l’éclosion de ce désastre apocalyptique pour l’Eglise et du conclave emblématique qui a élu Jean XXIII, capable de censurer la vision du Troisième Secret de Fatima – sur la “liquidation du pape catholique avec tout son entourage”, et de convoquer le Concile Vatican II, et en ouvrant l’Eglise aux modernistes et franc-maçons du nouvel ordre mondial. Mais si les plans maçonniques sont appliqués pour l’occupation de l’Eglise, le plan final de Satan est de posséder les consciences dans une église qui a renversé la base de sa conscience face au monde illuministe et cédé la clef du pouvoir à la Synagogue de Satan: le danger antichrist! Le refus de la seule Parole de Dieu, en vue d’une «nouvelle conscience de la «religion plus universelle» et d’une «Eglise œcuméniste» qui fait fi des conversions !
Il s’agissait d’enlever tout surnaturel à l’histoire universelle. Alors, parler des signes et des desseins de Dieu dans l’histoire humaine, serait une chose pour les enfants et les vieilles! Ce serait mystifier la réalité et faire obstacle à l’unification des religions dans l’illumination des gens désormais adultes ! Et pourtant Fatima rappelait justement le surnaturel avec la vision des desseins divins pour les hommes et les nations d’aujourd’hui. Elle indique l’unicité de la conversion dans la vraie unité de la religion de la Genèse à l’Apocalypse, à laquelle il faut convertir les gens et le monde. C’est pour cela que Fatima, dont les apparitions surnaturelles s’occupaient de l’histoire réelle du genre humain, devient la pierre d’achoppement face à une nouvelle Eglise grande ouverte à la pensée illuministe et œcuméniste du temps présent, ouverte à toutes les religions et idéologies.
Les pouvoirs révolutionnaires savaient qu’un attentat contre la Foi était impossible à réaliser par la force des armes et ont choisit alors la confusion des clercs qui porte à l’apostasie! St. Paul enseigne : « Ne vous laissez pas égarer, en aucune façon. Il faudrait d’abord que se produise l’apostasie et que se manifeste l’homme d’iniquité, le fils de la perdition, l’adversaire, celui qui contredit tout ce qui porte le nom de Dieu ou qu’on considère divin et sacré, jusqu’a s’asseoir dans le Temple de Dieu et se faire passer lui-même pour Dieu.» (II Ts 2, 3-4).
LA VISION DE FATIMA SIGNALE-T-ELLE UNE «ALIENATION» FINALE ?
Dans l’histoire chrétienne des notre époque, Fatima est l’événement surnaturel, en même temps le plus stupéfiant, incompris et manipulé. Quand le monde moderne fut entouré par des guerres catastrophiques et la funeste révolution communiste, en fauchant des millions de victimes et démolissant la Chrétienté, la Providence divine suscita un miracle inégalable pour que l’Eglise recoure à son aide extraordinaire afin d’obtenir la conversion d’un empire capable de changer le cours de la destruction par lequel de sinistres idéologies pervertissaient l’humanité. Cela peut paraître aujourd’hui une fantaisie mais non pour le catholique qui lia le miracle à l’histoire actuelle. Spécialement pour qui reconnait que l’apparition, avec son offre, eut lieu le jour du 13 mai comme réponse aux prières spéciales de l’Eglise à la Reine de la Paix auxquelles tous les évêques du monde furent appelés depuis le 5 mai par le Saint-Père.
Benoît XV était alors Vicaire du Christ, responsable pour la confirmation de la foi catholique, qui est essentiellement la foi en l’intervention divine sur la terre des hommes. Dans cet événement miraculeux, il y avait tous les termes de la réponse du Ciel à la demande de l’Eglise à travers le Pape. Toutefois, l’offre divine fut étrangement ignorée.
Après cette période de guerres dévastatrices, le monde passa à vivre dans un climat moral et religieux chaque fois plus sordide dû à son divorce avec la foi, aliénation engendrée par les idées de l’illuminisme, du modernisme et de l’américanisme – la liberté œcuméniste prévalut sur la vérité, indifférence fatale pour les consciences humaines.
Les grands prêtres conciliaires ne refusent pas entièrement Fatima; ils se bornent à censurer, réinterpréter et s’emparer de son secret; ils voulaient même la recycler pour démontrer une herméneutique hégélienne de leur continuité ! Mais quand on aliène la Voix et les signes des desseins de Dieu, que se manifestent dans la propre Eglise de Dieu, et on le fait au Nom de Dieu même, ne faut-il pas voir dans cet attentat une aliénation de dimension extrême; finale ? Ainsi, dans l’ère de la communication totale, circulent des nouvelles de crises sinistres et de dangers effroyables, mais sur ses causes et solutions, il n’y a que de la confusion. La réalité d’aujourd’hui est la décadence spirituelle dans une crise générale et profonde qui atteint tous les niveaux. De la famille à l’Etat, de la justice à la politique, où il ne règne pas la violence et la corruption, il y a des perversions occultes ; on vit avec des faussetés, de l’immoralité et des délits. Jamais une autorité ne fut plus nécessaire, jamais si absente ; jamais il n’y eut de plus puissants contrôles, jamais autant d’inconscience.
Jamais l’aide divine ne fut si urgente, et jamais autant ignorée. Dans le plan des faits, la tentation moderne, qui a remplacée l’ordre naturel chrétien par le nouvel ordre mondial tourne à un funeste revers. Aujourd’hui, il n’y a plus de pouvoirs humains auxquels recourir pour contenir les injustices, les désordres nationaux et les déchirements mondiaux. Quelle est la cause de tout cela? Pour un chrétien, la société « libérée » de la source divine, de l’ordre et de la loi, dans l’onde de la déchristianisation, n’est pas devenue plus libre, mais s’achemina dans le chaos de la dégradation morale et mentale.
Il est encore écrit: « Si vous gardez ma Parole, vous serez Mes disciples, vous connaîtrez la Vérité et la Vérité vous rendra libres ». La Parole du Message de Fatima ne concernait-il peut être pas un grand avis devant la dénaturation du Christianisme et de la pensée catholique ? Dans ce cas la nouvelle consigne ne peut être autre que le témoignage de cette grande inversion, qui est l’«aliénation» de la Tradition et l’apostasie finale qui met tous les peuples, de façon différente, sous la même perfidie du refus de la Parole, des prophéties et des Signes de Dieu. Ce sont des papes conciliaires qui font l’apologie de la laïcité, même de celle américaine (voir Benoit XVI), qui est infecté du condamné américanisme (voir Léon XIII).
Comment en est-on arrivé à ce point ? Quel signe divin a été détourné ? Le catholique, pour comprendre la crise, se tourne vers le Siège de Rome. Mais attention : il se tourne pour écouter la voix papale, mais aussi pour la reconnaitre à la lumière de l’Evangile, de la Tradition et du Magistère. En 1958, mourut Pie XII et à sa place, il y avait quelqu’un qui a lu le secret divin pour prévenir de ce qui menaçait le monde de ce temps. C’était Jean XXIII, appelé le «Bon Pape», qui ne nia pas publiquement l’origine divine de la prophétie de Fatima, mais, enveloppé par l’idée d’un concile pour la paix et la fraternité universelle convoqua Vatican II, son signal des temps. Il ordonna donc d’archiver la prophétie de malheurs, qu’il haïssait, prévoyant l’ère illuministe, qu’il entrevoyait. Surgit ainsi une autre Eglise : serait-ce celle décrite au livre de l’Apocalypse ?
Quarante ans sont passés et le secret prophétique fut désarchivé – c’était la vision de la virtuelle élimination du pape catholique, avec sa suite fidèle qui lassait la chrétienté ruinée, décapitée d’un chef. Saura-t-on que telle prophétie confirme la vision de l’actuelle vie dans le monde et dans l’Eglise : sa démolition et le désordre, la perversion qui règne sur la terre, qui vit au milieu des décombres moraux et religieux ?
Tout cela n’est qu’évidence, mais la grande communication peut-elle comprendre ce qui arrive dans le monde appelé catholique, si les propres clercs ne voient pas ce qui fut perpétré? Cela ne se peut pas. Cependant, ce monde clérical, ainsi que celui de la grande communication, croit dans la légende du «pape bon» en paradoxal contraste avec son œuvre religieuse. S’agirait-il peut-être d’une moquerie des vicaires du Christ tentés de moderniser et « bonifier Sa Parole »? Quelque chose comme une censure faite par le grand inquisiteur de Dostoïevski à Jésus? Par laquelle après son départ au ciel, seulement aux grands prêtres, il appartient de discerner les « signes des temps » pour guider le troupeau sur la terre?
La question est que le vrai Vicaire du Christ est là pour accomplir sa Volonté. Mais les pouvoirs du monde, qui ont toujours visé l’occupation de sa Chaire, ont réussi avec Jean 23. Et bien, la vision de l’élimination du pape catholique, avec sa suite fidèle, consomme et accompli ce grand délit, même s’il est de forme virtuelle. Comment se fait-il que, sur ce secret, ce signe de démolition de l’Eglise, de laquelle on a tant parlé, il n’y ait depuis 1959 que confusion?
Aujourd’hui on est arrivé au moment de penser et d’écrire des livres pour prouver que le texte publié par le Vatican concernant la vision de la troisième partie du Secret fut forgé. Mais, s’il le fut, ce qui paraît incroyable, alors apparaitraient deux hypothèses:
- Le texte de la vision du secret, sur le virtuel massacre du pape avec sa suite, fut faussé ou mutilé par des faussaires du Vatican qui remplacèrent, non seulement le texte, mais aussi sœur Lucie qui le confirma. 2. Le texte publié en 2000 est vrai et le pape catholique, gardien de la vérité révélée, et «obstacle» à tout mensonge fut virtuellement éliminé.
Les deux hypothèses focalisent le même Vatican : ou il y a des faussaires, ou bien là, fut éliminé le gardien qui empêche les faussetés religieuses, qui est le pape catholique avec sa suite. Seulement ainsi le Saint-Siège pouvait avoir publié des documents proposés comme les visions transmises par la Très Sainte Vierge Marie. De là, les accusations d’être faux. De toute façon, nous sommes devant la vision d’une falsification, que ce soit d’un texte forgé, que ce soit de l’authentique vision du massacre; Cela oui, est épouvantable et va s’ajouter aux signes révélés.
Dans l’Ancien Testament, nous lisons, du prophète Daniel qui recherche les tromperies (Dn. 13-14). Mais aujourd’hui, ce délit de la virtuelle « élimination » du pape, ce n’est pas de la recherche, comme si les tromperies navrantes dans la foi devaient être encore recherchés.
Dans d’autres articles que nous avons publiés, on a vu des grands prélats, qui devait défendre la Doctrine, mais qui l’ont trahie. De même façon des suppôts amis du Message de Fatima qui l’on laissé de côté. Par conséquent c’est avec satisfaction que nous publions l’émouvant lettre que mgr Guérard des Lauriers m’a envoyé six mois avant sa mort; il se rendit compte que nous tous sommes coupables d’avoir négligé un signal divin donné pour nous aider dans le temps de tribulations apocalyptiques Il indiqua l’horreur de l’abîme ouvert par l’apostasie actuelle, mais le signal de Fatima a été négligé.
Et notre douce Mère du Ciel avait démontré Sa tristesse au Père Fuentes (27.12.1957): « Père, la Très sainte Vierge est bien triste, car personne ne fait cas de son Message, ni les bons, ni les mauvais. Les bons continuent leur chemin mais sans faire cas du Message. Les mauvais, ne voyant pas tomber sur eux le châtiment de Dieu continuent leur vie de péché sans se soucier du Message. Croyez-moi, Père, Dieu va châtier le monde et ce sera d’une manière terrible. Le châtiment céleste est imminent. »
Et on a élu le maçon Roncalli, Jean 23, pour la démolition de l’Église et la censure de Fatima!
Gentile Arai, è sicuro che la citazione del profeta Daniele 13,14 sia corretta?
Daniele 13 racconta la storia della casta Susanna accusata da due giudici libidinosi. Se vogliamo un altro nº é il 45: «Dio suscito lo santo Spirito di un giovanetto di nome Daniele». Grazie
Leggendo il profeta Daniele, trovo al capitolo 11, versetto 21, un passo molto calzante alla figura dell’anticristo che ha usurpato la Sede papale, in quanto Antioco IV Epifane è proprio la sua prefigurazione : “Sorgerà infine un abietto a cui non saranno stati conferiti gli onori della dignità regale, ma che si farà avanti mediante l’astuzia e s’impadronirà del regno a forza di intrighi.